Pourquoi cette absence? … Que produit en moi ce vide? Où sont passés les chants des oiseaux ou le crépitement de la pluie contre la fenêtre? Et mon monde? … Où est-il?
Le soir tombe, le soleil est bas. Les oiseaux s’envolent. Je regarde par la fenêtre et une brise froide me coupe le visage. Au loin, un laboureur retourne chez lui et disparaît lorsque le chemin est caché derrière les arbres. Puis à nouveau je me retrouve seul. Mes lectures me manquent, elles me donnent la vie. Chaque livre un nouveau moi. Un monde différent loin de ces quatre murs; sans frontières, sans limites. Comme ma vie est âpre dans cette longue absence de bons livres.
JANE AUSTEN