Inoubliable

Tu as déjà senti cette émotion quand tu regardes autour et penses que ce moment sera inoubliable ? Ou tu as déjà senti que ce souvenir sera toujours parti de toi ? Ce moment dans lequel tu veux l’amour reflété dans les yeux de tes grands-parents et, pour un instant, penses qu’il sera éternel. Écouter un « je suis fier de toi » ou simplement un « merci » de quelqu’un qui a besoin de ton aide. À ce précis petit moment, tu te rends compte que les petites actions te comblent beaucoup.

Arica

Les erreurs

Où est-ce que je suis? Et maintenant, qui me trouve?
Seulement tu peux me trouver.
Je suis perdu dans mes pensées, et je pleure après d’avoir pensé.
Pensant que ne t’arrive rien, et que rien soit le bonheur.

Nous commettons des erreurs, mais nous sommes humains,
je me regrette, mais je sais qu’il n’y a plus.
J’espère que tu reviendras, afin de pouvoir voler,
et si tu reviens nous l’essaierons à nouveau.

JC

Le printemps

La saison de l’obscurité et de la tristesse se termine, après je me réveille lorsque le soleil entre par la fenêtre en éclairant toute la chambre. C’est le moment où la journée commence, un jour de printemps. Cette saison est ma préférée, car ma routine change. Les jours s’allongent, juste parce que le soleil se couche à huit heures. Les fleurs fleurissent, les champs sont verts et le temps des bains de soleil commence. Chaque fois que nous grandissons, nous valorisons davantage ces petites choses. Les gens vivent le printemps à leur manière, ma famille et moi, nous passons cette période en faisant des randonnées à la montagne voisine, des longs voyages, décorant le jardin fleuri et lisant des livres à la campagne. Le printemps est définitivement une période passionnelle.

Fleur

“Avec ton regard, tu détiens le mien”

Tu es la personne la plus importante de ma vie. J’ai besoin de toi. Pourquoi pars-tu? Je t’aime. Tu as disparu, je ne comprends pas. Tu me manques. Tu fais partie de mon bonheur. Où es-tu? “Tu as monté une guerre” à mon intérieur. “Je ne sais pas ce que je ferais si tu n’étais pas là”. Tu existes, j’en suis sûr. Donnerais ta vie pour la mienne? Tu l’as donné. “Que je ferais sans toi?” Je vais te chercher. Je sais que tu es à côté de moi. Tu ne te vas pas. Tu fais partie de moi. Je le sais, tu le sais. Bonheur te définit. “Il n’y a rien de plus beau que toi”. Je suivrai ta lumière, te le promets. Un crépuscule, le soleil, ta lumière. C’est fini. Ne t’en vas pas. Pourquoi? Silence. Les étoiles s’éteignent. C’est la nuit. Le ciel. Des milliers d’opportunités. Il y a? J’apprends. L’amour. Ce n’est pas “je t’aime”. Compréhension. Tu me comprends. J’ai peur, reste. Tu n’es pas parti. Jamais. Perfection. Enfin, la calme.

Olympia

Le Trajet

Je me réveille après avoir passé une nuit en dépression,
je pense et je ne suis pas prêt de trouver ma condition.
Je suis en la recherche de quel sera mon future proche,
et de quoi il me fournira.
J’ai peur de sentir, la nuit est froide, le silence parle,
le moment s’approche et je suis sûr que sa présence sera chaude,
elle m’aidera à comprendre pourquoi je devrais lui prendre la main
pour ensemble marcher.

Hotza

He trencat els miralls

Em nego a acceptar que només sóc el que em mostren, que això és el que el món veu de mi. Per això els he trencat tots, no en queda cap. Ara sóc invencible! Però en sortir de casa, orgullosa d’haver-los vençut, amb el cap ben alt i una espurna de seguretat desconeguda, em trobo el meu reflex a la porta de vidre del portal, fantasma distorsionat de mirall, que em mostra del que estic fugint. Em refaig, cercant una mica més de força, avui ho aconseguiré. Camino pels carrers, ignorant la noia que em crida des del portal allò que no vull sentir. Però la noia segueix allà, a les finestres, als aparadors…Corro pels carrers, fugint, un cop més, fins que caic a terra, un altre cop. No em fa mal el turmell torçat, sinó l’ànima que torna a trencar-se, la noia em mira des del bassal.

SAHEBE

Olvidar

Cuando corría, notaba los músculos de las piernas que se contraían, la fuerza con la que le empujaban hacia adelante. Le empezaba a resultar agradable el ardor de las piernas. Notaba las gotas de sudor que le caían por la frente. Después de unos cuantos quilómetros el aire empezó a ser insuficiente. Se concentró en tomar grandes bocanadas de aire y expulsarlas cada dos pasos. Empezó a arderle la garganta. Su cuerpo pedía agua pero no tenía, así que siguió corriendo. Al llegar a la cima de la montaña no se entretuvo en mirar el paisaje que tanto conocía. Bajó la colina al trote disfrutando del dolor que ahora le recorría todo el cuerpo y del aire que le borraba de la cabeza los sucesos del día a día. Era su método de purificación, de olvidar.

Hermenegilda Herrero

He roto los espejos

¡Ya no queda ninguno! Estoy harta de todas esas lupas colgadas por las
paredes, mostrándome lo que nunca seré capaz de ver en mí. Esos engendros que no muestran belleza, no es su función. Su verdadero propósito es mostrar mi vulnerabilidad, lo que me hace frágil, débil, humana. Deforman la realidad transformándola en algo absurdo y siniestro que me corrompe y atormenta. Sacan a la luz nuestras inseguridades, para no poder escapar de ellas.

Son egoístas, quieren ser el centro de atención del resto de mi día, atormentándome con mis más profundos temores. ¡Pero ya no volverá a pasar! ¡Les he vencido! No volverán a turbar mi mente ni a entorpecer mi cordura.

¡Ya no queda ninguno! Ahora soy libre.

SAHEBE

Fantasyline

It was a normal day, my parents were out, my brother was sleeping and I was playing the new version of the videogame “Fantasyline”, where there are dragons, fairies, magicians and all the fantasy creatures you could imagine. When I passed the final level, something happened. The computer started to move and a blue light ray transported me into the game! I was so puzzled that I couldn’t move neither speak but I had to find someone in the game who could help me. One hour later, I arrived to a city where three thieves stopped me and signed me up with a gun. They said: “Give us the money!” At that moment a silvered hair girl rescued me and said: “If you want to return to your World, follow me”. And there was when my adventure to go back home started.

HUSA

Cinc sentits

Vermells, rosats, morats, grogs. Verd, molt verd. Explosió de colors que ens eclipsen la mirada i ens fan aclucar els ulls els matins de cel net i clar. Piular d’ocells, brunzit d’abelles, xiscles d’orenetes. Autèntics regals per les oïdes. Ens omplen i alhora ens aïllen dels sorolls quotidians. Suau,  vellutat, sedós, càlid. Tactes imaginaris. Els podem percebre sense tocar-los.
Flaires dolços de flors variades que s’uneixen en una sola ferum. Ensumem  la frescor del matí, l’escalfor del sol primerenc i  la humitat de la rosada. Olor a vida.
Primeres fruites vermelles, brots que creixen amb urgència, horta atapeïda. Afinant sabors de temporada.
I sí. Malgrat tot, torna la primavera.

Llimoner